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Les Pièces Avancent

Articles et Tactica sur le Jeu de Bataille de la Terre du Milieu

Pourquoi cela fait-il si mal ? Nation’s Cup 2025 – Varsovie

Introduction

Cette année, pour sa seconde édition, la Nation’s Cup, le tournoi international le plus compétitif, avait lieu à Varsovie, en Pologne.
 

L’équipe de France, qualifiée en 2024, était composée de 6 membres, tous différents de l’équipe de l’an dernier, à une exception : moi. Pour le reste, j’étais cette fois-ci accompagné de Gorbag (capitaine), Decalogus, Barbecue, Imrahilovic et Fléau le Preux.

Après une très longue attente entre la qualification et le tournoi international, nous avons finalement pu aller défendre les chances de la France et tenter de faire mieux que l’an dernier, où nous avions récolté une belle deuxième place. Mais notre parcours s’est avéré bien plus compliqué, et nous n’avons pas réussi à faire mieux qu’une bien modeste 12ème place (sur 22 équipes engagées).
 
A noter que cette année, l’évènement était intégralement couvert par MAT pour son organisation. Ainsi, si vous voulez les détails du règlement ou voir les listes des différentes équipes, France inclus, vous pouvez les découvrir ici. Pour ça au moins, la France aura tenu son rang !
 
Cette place décevante reste cependant intéressante à analyser. J’ai donc demandé à des différents coéquipiers de me donner leurs ressentis sur l’évènement, leurs parties et leur analyse de ce qui a pu manquer cette année.

Une bonne partie de l’équipe (les deux Quentin sont un peu cachés).

État d'esprit général

Gorbag : Très déçu. Je pense que l’équipe pouvait faire bien mieux et accrocher une bien meilleure place.

Fléau a tenu son rang et a porté l’équipe avec ses 6 victoires en 6 parties. Ensuite l’équipe a moyennement performé, moi le premier. Mes 6 appariements étaient tous à ma portée mais je n’ai pas concrétisé pendant les parties.

Barbecue : Très déçu, le top 5 était largement atteignable, le podium jouable, mais on est passé à côté de notre compétition. Nos 2 matinées, face aux USA et l’Allemagne ont façonné ce résultat mou du genou. On s’était qualifié en France avec peu de marge sur chaque ronde, là on n’en avait plus du tout, y compris contre les supposées petites équipes (Rép. Tchèque, Grèce). La pauvreté du jeu, en termes de listes dispos et de scénarios sortis, a joué en ce sens. Mais ce n’est pas une excuse suffisante pour expliquer un résultat qui lui est loin de l’être.

Fléau : Désolé pour mes coéquipiers. Mais content que l’équipe ait pu maintenir un bon esprit jusqu’au bout.

Decalogus : Forcément déçu, malgré la qualité de l’évènement. Nous avions une très bonne équipe avec une bonne cohésion. Je pense que notre équipe a souffert de choix qui se sont avérés finalement difficiles à « transformer » au vu des tables, équipes adverses et surtout pairings.

Amàndil : C’est la déception qui domine. A titre personnel bien sûr, parce que se farcir des tournois de qualifs, se préparer pour la NC, se libérer plusieurs jours, payer le train, l’avion… C’est un investissement certain, qu’on n’a pas envie de faire pour perdre tous ses matchs ; mais collectif aussi, parce que notre préparation n’était pas suffisante, notamment pour bien anticiper la méta et composer un roster efficace avec le système de pairing particulier de la NC 2025. Je savais qu’un podium serait beaucoup plus compliqué à obtenir que l’an dernier au vu de l’écart de la préparation, mais je pensais tout de même que nous ferions mieux qu’une douzième place.

La photo règlementaire : à quoi sert cet objet ? Réponse : pas à beaucoup plus de choses qu’une liste Thranduil à la NC.

Réflexions sur l'évènement (niveau, organisation, arbitrage...)

Gorbag : L’événement s’est bien déroulé. La gestion avec MAT a rendu quand mm l’orga plus fluide. Le niveau global des joueurs et des équipes était bon. J’ai l’impression que toutes les équipes savaient bien jouer et ne faisaient pas n’importe quoi (sauf peut-être les irlandais ou les écossais qui sont venus boire). Le problème était plus au niveau des règles mises à dispo de la part de GW où on a fait une compèt avec 1/3 des règles et profils disponibles. Nous sommes tombés sur la mauvaise année. A une semaine près, nous aurions pu avoir les 24 scénarios et tous les profils hors legacy, qui auraient rendu le tournoi bien plus ouvert.

Je trouve également dommage que l’organisation ait abandonné le bien vs mal qui donnait une vraie spécificité à ce tournoi. Enfin leur décision arbitrale était très limite également et bien trop littérale. Bofur qui annule tout sur 3+, du jeu sur l’intention vs ligne de vue réelle, l’ombre ailée qui peut se faire renverser sur un projeté, etc. C’est un peu bizarre venant de joueurs vétérans du circuit anglais.

Barbecue : Il y avait de la concurrence, content de revoir des grosses nations jouer le coup à fond, j’ai en tête l’Angleterre et l’Allemagne. Mais finalement, on ne s’est pas vraiment jaugé face aux meilleurs, n’ayant jamais croisé les mastodontes du top 3. De mes adversaires rencontrés, je ne me suis pas senti surclassé, plutôt même l’inverse. On était bien préparé avec la scène française et sa densité. L’orga était cool, on peut dire un grand merci à MAT et à la fédé, pour la fluidification de l’event. L’arbitrage ? Plutôt bon, si ce n’est quelques interprétations à l’anglaise qui parfois désarçonnent. Je pense au sketch Bofur, ou qui m’a impacté directement, un Guetteur sautant sur un décor en excédant sa valeur de mouvement tout en passant en lévitation sur des menhirs. La rage passée, la qualité de la NC est maintenant top.

Fléau : Comme à chaque tournois international, des niveaux très variés avec à peu près toujours les mêmes équipe en tête.
L’organisation était bien (quoiqu’il manquait un peu d’espace sur les tables pour poser les affaires). Les arbitres étaient réactifs, quoique les décisions avant et pendant l’évènement étaient parfois un peu douteuses.

Decalogus : L’évènement était vraiment super, bonne organisation, un niveau élevé mais un arbitrage assez étonnant au vu de la qualité des arbitres. La FAQ permet de limiter cela mais on ressent vraiment des erreurs d’arbitrage assez grotesques (Bofur quand tu nous tiens, queue du balrog et in the way …). compte tenu du niveau invididuel des arbitres. Le tout dans la bonne humeur malgré tout. 

Amàndil : Pas grand chose à en dire, ni à en redire. C’est toujours frustrant de se déplacer dans un pays étranger pour n’en visiter que la salle de réception d’un hôtel, ou presque ! Globalement l’organisation était tout aussi bonne que l’an dernier, j’étais très content d’être débarrassé du Bien vs Mal. Je n’ai quasiment pas eu de souci d’arbitrage, et à titre personnel, je n’avais pas de souci avec la plupart des choix effectués tant qu’ils étaient annoncés en amont.

J’ai trouvé le niveau moyen des adversaires plus relevé par contre, mais c’est peut-être simplement mon parcours qui me fait dire cela ; en tout cas, aucun de mes adversaires n’a fait d’erreur de gameplan, ce qui est extrèmement rare même sur un tournoi de qualification en France. Je m’attendais à pouvoir compenser la faiblesse de ma liste par des erreurs adverses, notamment face à des pays moins reconnus comme la Grèce ou la République Tchèque, mais ça n’a pas du tout été le cas. C’est plutôt une bonne chose !

Bilan individuel sur les parties

Gorbag : Je jouais Minas Morgul. La liste a bien tourné globalement. Mes défaites sont plus dûes à mes choix et à la réussite de mes adversaires. Je n’aurais pas changé grand chose avec les profils disponibles à ce moment.

Barbecue : J’ai été plutôt négatif jusqu’à présent, cependant sur ma liste, les Défenseurs du Gouffre avec les compères Legolas Gimli, c’était un kiff. Il y avait toujours quelque chose à faire et une réponse tactique aux pièges adverses. Le choix de renforcer la ligne de bataille avec de la déf 6 et le fils de Gloin fut salutaire. Je n’ai été démo que face au Dale américain et démob face au Balrog-Guetteur polonais. J’ai en revanche démo tout le monde sauf l’allemand, et même démob les deux Balrog ainsi que le cousin éloigné du Gouffre tchèque.

Comptablement je ne fais que 2 victoires sur 6, tout en mineur, les défaites aussi. Ce n’est pas assez pour mon ego de compétiteur, mais j’avais un rôle défensif pour l’équipe cette année. J’ai pris cher aux appariements, le pire avec Amandil. En témoignent nos estimés faméliques (selon notre matrice de match up), 10 points à gratter pour moi (12 obtenus), 11 pour Thranduil (je ne rappelle pas son score final ^^)

Fléau : Toujours satisfait d’une main blanche orientée Uruk et avec Saruman à cheval, rien à changer. Les uruks m’ont souvent permis de garder l’ascendant durant les combats. Le cheval m’a encore une fois donnée l’avantage en match miroir contre un Saruman piéton. Premier affrontement de ma main blanche contre un Arnor qui s’est avéré particulièrement menaçant. Pour une fois j’ai du jouer la fuite pour gagner au temps (sans ralentir le rythme, jamais, c’est ma limite). Content de mes six victoires. Si ma liste aide beaucoup, je suis content d’avoir pu gérer quelques match up plus délicats (rangers d’itilien, qui ont perdu notamment à cause d’un commandant trop lent) et Arnor.

Decalogus : Sur mes parties je me rappelle notamment du déploiement contre le main blanche sur A la mort, pour lequel j’ai totalement oublié la foudre (joies du stress post pairing et de l’esprit tunnel, focalisé sur mes win conditions) lors du déploiement de la troupe de Girion. Je m’en rends compte au déploiement de ma première troupe hors engin de siège. Mon adversaire se rend compte qu’il a une foudre de possible avec Girion et 8 figurines et va activer son palantir. Je décide alors de faire un élan héroique avec un capitaine bien placé, qui sera contré par mon adversaire mais la main neutre m’échoit, ce qui me tire du guépier dans lequel je m’étais fourré. J’ai eu de la chance et cela m’avantage finalement, mais les probabilités étaient minces et l’espérance négative.

Amàndil : Que dire ? Ça a été particulièrement désastreux. La liste n’a pas du tout répondu comme on le pensait et j’ai pris 6 défaites. Problème d’analyse de la méta du tournoi que l’on imaginait plus chargée en listes de combat C4/C4.5, manque de tests sur la liste qui a été choisie au tout dernier moment, défauts intrinsèques à la liste (j’y reviendrai plus tard), manque d’entraînement individuel sur la v7, et manque total de préparation collective à la phase de pairing qui n’était pas du tout comme celle de l’an dernier (à cause de la suppression du Bien vs Mal), roster inadapté pour la liste, les raisons à évoquer sont nombreuses et il est difficile de donner précisément les parts de chacune dans le résultat. Pour changer un peu de ton, je vais tout de même donner un point positif : je suis particulièrement content d’avoir réussi à garder le moral tout le week-end malgré les résultats, et l’équipe dans son ensemble s’est d’ailleurs montrée solidaire avec ceux qui ont moins performé. 

Match 1 vs USA

Gorbag : Je commence bien le tournoi avec une victoire contre Rivendell sur Fog of War des Américains. j’ai bien sûr choisi Asfaloth car il peut partir sur un projeté, qui n’arrivera jamais. Bien que je n’arrive pas à mettre la main sur ses héros et le décor, je gagne grâce à la démoralisation. La partie n’était pas la plus passionnante, car mon adversaire a fait du fond de table sans jamais me menacer. J’ai respecté mon estimé, donc la mission est remplie.

Barbecue : Pour refaire l’histoire des matchs plus en détails, j’encaisse le Dale américain correctement ronde 1 sur Brouillard de Guerre. Je fais de la guérilla derrière des décors comme un sagouin et protège bien mes héros, il me démo deux tours avant mais je reviens au score. À la fin, je peux aller chercher mon décor milieu de table, mais en engageant Legolas (ma protection) et lui y met ses deux capis et un vétéran. Malheureusement les combats tournent mal, je manque un 5+ pour blesser son capi protégé, mon Legolas est lui atteint. Défaite serrée !

Amàndil : Ce premier match me semblait bien compliqué sur le papier, et ça n’a pas manqué. J’affronte le capitaine américain qui joue une Main Blanche, mon objectif est simple : lui foncer dessus et essayer de le démoraliser le plus rapidement possible pour ne pas le laisser gagner trop facilement avec les Crébains et la blessure de la cible à la Foudre ou à la Boule de Feu. Malheureusement, entre ma faible mobilité en général, les pouvoirs de Saroumane et la résilience des Crébains, mon adversaire temporise parfaitement la partie et dicte le tempo et les conditions d’engagement. J’arrive bien tardivement au combat, et je ne parviens pas à remonter le différentiel de pertes (j’ai pris 4 morts à la Foudre et 5 avec ses archers sur la phase d’approche). Mes Héros sont rendus inopérants par Saroumane et Grima, et le surnombre m’empêche de progresser. Ce sera une lourde défaite 16-4.

 

Match 2 vs République Tchèque

Gorbag : Contre les Tchèques, j’affronte l’Ultime Alliance sur Hold the Ground. Je dois dépenser 5 points de puissance pour rentrer. Le début est difficile. On arrive tous les deux au centre mais je veux prendre la majeure partie de l’objectif central et donc je bloque son armée dans un goulot entre 2 ruines. Le premier tour de combat se passe correctement mais ensuite tout a souri à mon adversaire. Dans les tours suivants, mon RS perd son unique combat, qui aurait pu me permettre de mettre Gil Galad au sol toute la partie, et doit faire un élan pour se mettre à l’abri pour mourir sous 2 tirs elfes en faisant triple 1 sur ses destins… À partir de là je ne fais que m’enfoncer. Mon adversaire gagne tout et une fois que je suis démo, la partie dure 3 tours supplémentaires… J’aurais pu arracher une défaite mineure mais le sort en a décidé autrement. Je me fais table rasé et prends 20-0… 

Je rate complètement mon estimé. Sur la partie j’aurais dû le laisser s’engager plus sur l’objectif central pour profiter de mon nombre supérieur mais j’avais peur qu’il me repousse hors de la zone centrale, si la réussite était de son côté.

Barbecue : Match 2 horrible, contre les Défenseurs de Fort-le-Cor, sur Tenez vos positions. Pas simplement parce qu’il est dominant 2 de partout, mais parce qu’à côté de moi sur la travée c’est la débandade, j’ai les potos Gorbag et Amandil qui se font arracher le derrière 20-0. Face aux modestes tchèques. Bon ça se goupille bien, je me déploie en 2ème loin de lui, arrive en premier sur l’objo car il économise sa Puissance et l’explose au combat. La partie continuant deux tours après sa démo, je passe même à une fig au centre de la Victoire Majeure. Inespérée.

Amàndil : Le deuxième match me fait furieusement penser au premier puisque j’affronte de nouveau une Main Blanche. De nouveau, cela semble très compliqué sur le papier. Je prends une nouvelle fois assez cher sur la phase d’approche avec la Foudre et le tir, mais mon adversaire sort tellement mal que j’arrive tout de même au centre bien avant lui, malgré le mouvement réduit. Mais il récupère toute sa chance à la magie et me sort Thranduil à la Boule de Feu en 4 tours sans que je ne puisse rien y faire. Une perte catastrophique, notamment pour l’effet bannière du Roi des Elfes. Sans se précipiter, mon adversaire n’avait ensuite plus qu’à me gratter lentement et faire peser son surnombre. Je manque de peu de me faire table-raser, mais c’est tout de même une superbe défaite 20/0.

Match 3 vs Belgique

Gorbag : En partie 3, j’affronte notre ami belge Hestan et sa Lothlorien sur Reconnoitre. Tour 1, aucune troupe ne rentre. Tour 2, une troupe d’un capitaine rentre et tout le reste rentre tour 3. J’ai de la chance que mon adversaire ne me mette pas tant de pression que ça en avançant à toute vitesse. 

Sur la phase d’approche, mon RS perd son Ombre ailée au prix de 3 ou 4 points de puissance. Coup dur pour ma tactique de le faire sortir. Je l’envoie sur le flanc où il n’y a aucun héros elfe pour profiter de son C6. De l’autre côté ma phalange doit tenir coûte que coûte pour ralentir les elfes. On se démoralise tous les deux. Mon RS avec ses 3 points de puissance arrive à sortir malgré tout grâce à des combats/élans héroïques. Et pendant ce temps je mets 3 tours à me mettre à 25% pour que la partie s’arrête. Et Hestan était à un tour de sortir de figs. Je dois ma rédemption à mes spectres qui ont bien ralenti la percée des elfes. 

Je fais donc une victoire majeure 14-1. J’améliore mon estimé donc c’est top. Mais je pense que j’avais été gourmand en disant que je pouvais gagner contre cette armée avec sa puissance de feu.

Barbecue : Et que dire du match 3, la Reconnaissance contre un nouveau Dale. Je fais la gueule, heureusement ce sont les amis belges et et je sais que ça va être cool avec Louis. Ça démarre mal avec Gimli et Théoden se vidant de Destin et de Puissance face aux carreaux de la triplette d’arquelances. Mais mais l’improbable arrive… opposant une résistance façon Viet Cong, avec des innombrables trajectoires et la sainte cape elfique de Legolas, je le démo avant lui. Il doit alors rusher pour sortir, cachant tout ce qu’il me reste de figs. Les capis Dale sont proches de s’échapper mais Gimli sort de son bosquet pour les intercepter juste à temps, victoire mineure.

Amàndil : Le troisième match qui m’est proposé me semble également perdu d’avance : Reconnaissance, ce n’est déjà pas spécialement le point fort de ma liste, mais contre une armée d’Ugluk à 58 figs, avec Tambour… Je tente de profiter de la table pour bloquer les accès, et je pars au corps à corps en espérant pouvoir utiliser des combats héroïques (potentiellement gratuits) pour me frayer un chemin jusqu’au bord de table adverse, mais sans grande surprise, je ne peux empêcher mon adversaire de passer mes défenses en s’éparpillant. J’ai le bon goût de perdre les mains neutres, ce qui m’empêche d’avancer. Evidemment, je l’oblitère au combat et je le démoralise, mais ce n’est pas ce qui compte dans ce scénario et je perds une nouvelle fois sur un gros score (14/3).

Match 4 vs Allemagne

Gorbag : En partie 4, j’affronte l’Allemand qui joue Battle of Fornost sur Destroy the Supplies. Ma seule erreur sur cette partie a été de mettre mon maître de discipline à portée de Glorfindel. Je pensais vraiment être hors de ses 12” mais il était pile poil à 12. Et je paye cette erreur cash en perdant mon maître et un capitaine dans le même tour sur un combat héroïque du héros elfe. Sur ce flanc qui était quand même composé de Hobbits et de quelques Elfes, j’ai quand même réussi à perdre mes 2 troupes qui étaient sur ce flan sans tuer la moindre figurine. Mon RS a dû revenir défendre mes objo car un cavalier de MT s’était faufilé et ensuite Glorfindel en fin de partie. 

De l’autre côté, cela se passe un peu mieux, car il me laisse détruire une de ses réserves et j’affronte sa phalange humaine. Mais ça ne dure qu’un temps également. La réussite est de son côté et une fois que je détruis sa réserve je rebondis de partout et son Earnur fait le taff. Glorfindel détruit une de mes réserves car je n’arrive pas du tout le contenir. Ses hobbits arrivent à traverser la table pour en contester une.  Je perds donc la partie 8-3 et ne respecte pas mon estimé. Je paye mon erreur de début de partie où j’aurais dû vérifier la portée. 

Barbecue : Au match 4 j’ai la 5 armées de l’allemand sur les Réserves. Bon scénario pour moi avec une bannière en plus, cependant une qualité de tir égale et un Gwahir rebattent les cartes. Très sympa, comme tous mes adversaires d’ailleurs, il joue bizarrement, prudemment, alors que j’ai le score. Ça paye étrangement, il domine le tir en avançant de moitié chaque tour et malgré mes couverts. Pire il se paye le luxe de me flinguer une bannière à distance, 3 figs autour ne suffisent pas apparemment. Il pousse sur la relique de droite avec tous ses héros, gagne les deux mains neutres d’élan et casse une réserve, gloups ! En réponse j’en conteste une et je peux en détruire une autre au dernier tour… 3 tirs d’elfes tuent ma déf 6… Pris à mon propre jeu de distance et je n’arrive pas le démo, ma défaite la plus amère.

Amàndil : Le dimanche matin, nous affrontons l’Allemagne et je me retrouve aux prises avec un Minas Morgul. Mais je dois de nouveau courir après le score, car pour rappel, je n’ai pas de bannière. Mon adversaire ne s’en préoccupe pas trop : malgré son avance, il me saute dessus et balance, dès le premier tour, son Roi-Sorcier en Combat Héroïque derrière mes lignes. Un choix audacieux pour ne pas dire risqué au vu des figurines C6 qui traînent, mais qui s’avère payant puisque je vais ridiculeusement perdre combats et mains neutres dans tous les sens et me faire laver une bonne partie de ma phalange par le RS sur OA en personne, qui semble littéralement marcher sur l’eau. Ma phalange ne perce nulle part, c’est une catastrophe qui débouche sur une nouvelle défaite 15/1.

Match 5 vs Pologne II

Gorbag : En cinquième partie j’affontre le Rise of Necromancer polonais sur To the Death. Avec mes bannières je me sens plutôt confiant et l’arbitre a tranché sur le fait que dès qu’un Nazgûl est tué donne un point de victoire même s’il ressuscite ensuite. Donc je pars avec un avantage de 7-0. Je tente donc de faire un dernier carré dans mon coin de table et de le laisser venir en envoyant au compte goutte mes esprits pour charger sans problème. Mais mon adversaire joue extrêmement bien et n’envoie que ses Nazgûls au combat. Ses araignées restent derrière viennent tuer vraiment les miettes s’il y en a. Le Nécromancien est injouable en magie en alignant les 5+ sur ses Chill Soul et Curse sur mes spectres, les héros orques et le RS, qui va faire profil bas toute la partie. Ce dernier va finir la partie à 0 points de puissance et de destin et 1 point de volonté. 

Mais même en jouant sur un rythme tranquille, il finit quand même par me réduire à moins de 25% et finit par me tuer un héros. Il gagne 9-7. Je rate mon estimé une nouvelle fois. Mais contrairement aux autres parties, où mes adversaires ont eu beaucoup beaucoup de réussite aux dés, là je la perds sur mon choix de jouer de la partie. J’aurais dû prendre le bord de table adversaire qui était plus ouvert et avancer sur son armée, l’encercler et tenter de le mettre à 25% sur un tour avant que ses Nazgûls ne ressuscitent. Même si je pense que mon adversaire n’aurait jamais envoyé ses araignées au combat.

Barbecue : Match 5, je me retrouve face au Balrog-Guetteur polonais sur Combat à Mort. La table est terrible, gros décors bloquants de partout (sauf quand on lévite sur des menhirs, cf plus haut). Le Balrog est pénible pour mon scoring, ma seule chance, démob les gobs. Après un début de partie à son avantage, marches de partout pour rush cac ses 2 affreux, il me tue Gimli (mal placé) et une dizaine de gars. J’arrête le frontal et m’éparpille de partout. Le Guetteur volant parvient à choper une bannière et quelques gus. Je fais tourner en bourrique le Balrog chassant Théoden, mais petit à petit il me démo. La dernière bannière tient et j’intercepte les gobs à sa poursuite. Nos 25% respectifs se rapprochent, deux figs chacun à faire. J’échoue à un gob près (il m’en enlève un au fouet dans un combat encerclé…) et lui tout pile en one shotant Legolas sur sa route. On n’était pas loin de l’escroquerie, dommage.

Amàndil : Pour ce 5ème match, j’espérais pouvoir trouver un adversaire à la mesure de ma liste. Pas de chance, c’est encore raté puisque je me retrouve à devoir affronter une liste Défense du Gouffre de Helm à 50 figurines dont 2 bannières, 14 archers et autant de javelots, sur A la mort. La blague est de mauvais goût. Je n’ai strictement rien à faire à part courir dans le no man’s land et prier. Evidemment, ça ne suffit pas puisque mon adversaire me démoralise littéralement sur la phase d’approche, en 5/6 tours de tir. J’arrive cependant à arriver au combat dans de « bonnes » conditions et à grignoter sa phalange par le flanc, mais il est nombreux, beaucoup trop nombreux. Je rate la démo et la mort du général adverse d’un rien, à cause de jets de dés faméliques notamment de Thranduil qui se ridiculise une nouvelle fois. 

Match 6 vs Grèce

Gorbag : En dernière partie, j’affronte le Grec qui joue Erebor reclaimed sur Domination. 

Je me place au centre de la table et lui à 12” de son bord. On se rentre dedans directement. Mes spectres sont envoyés sur mes objectifs pendant que le reste de mon armée bloque les forces ennemies. Sur cette partie la réussite est clairement de mon côté, car je tue du nain très facilement. Je le démoralise assez rapidement. Mais à partir de ce moment, la chance change de camp. Mais j’ai trop d’avance aux points. On finit tous les 2 démoralisés et je suis réduit à  25% pour que la partie se termine. 

Je gagne 5-3, car un de mes spectres qui tenait un objectif a fui… Mais bon, le principal est que je respecte mon estimé.

Barbecue : Match 6 pour finir, avec le Balrog grec sur Domination. Pour résumer, je le mange complètement mais je perds quand même. Je joue sur les 2 objos dans mon camp pour profiter des tirs et excentrer son Balrog. Ça marche bien, je le creuse irrémédiablement au combat. Mais le Balrog nettoiera un objo à lui seul malgré la ténacité de Gimli et ses gobs en tiennent un solo aussi dans la diagonale. J’en gagne un contesté avec le groupe de Théoden, Legolas emporte celui du centre sans gob restant. Reste le dernier dans son camp, même nombre de figs dedans, la partie va se terminer. J’ai un 2v1 contre un archer gob isolé, je perds le combat. Il gagne d’un point !

Amàndil : Pour mon dernier match, j’affronte de nouveau un Minas Morgul. Il est beaucoup plus nombreux que moi, mais j’estime mes chances plutôt correctes si j’arrive à blesser correctement et que le RS adverse ne marche pas sur l’eau comme la partie précédente. Mais c’était trop en demander : encore une fois, le RS glisse derrière mes lignes au Tour 1 et enchaîne les combats héroïques pour me grignoter et rester hors de portée sans aucune difficulté. Le pompon, c’est qu’il n’essaye même pas de gérer Thranduil à la Magie. Le Roi des Elfes est donc systématiquement au combat, bien entouré et soutenu, sur un objectif. Il réussit l’exploit de tuer 2 Orques sur l’ensemble de la partie… Bonne blague pour finir. Tauriel finit par mourir sur une Immo + Frappe  du RS, puis mon adversaire se replace tranquillement sur mes objectifs et emporte la partie sans avoir été inquiété une seule seconde.

Bilan sur le choix du roster et des pairings

Gorbag : Je pense que la seule erreur qu’on ait faite sur les pairings a été contre les Polonais. Quand ils ont posé l’armée Rise of Necromancer, nous aurions dû mettre les Halls of Thranduil et les Defenders of Helm’s Deep pour avoir 2 armées avec des armes elfiques. Les chances de gagner contre lui auraient été améliorées même si j’avais une carte à jouer. 

Contre l’Allemagne aussi, nous avons pris des risques sur nos appariements pour essayer d’avoir un maximum de victoires. Mais cela a joué contre nous. Donc il est important d’assurer des match ups en sacrifiant une liste si besoin.

Après de manière générale, nous n’avions pas assez préparé les pairings en amont. Nous avons manqué de listes qui pouvaient marcher en tandem pour piéger des listes adverses. Avec ce système de pairing, il n’y a pas de liste protégée, donc prendre des armées très polarisées est difficile à placer et on l’a subi avec notre armée Halls of Thranduil. Nous n’avons jamais pu la placer correctement. 

Après sur nos listes, le gros loupé reste les Halls de Thranduil. Finalement il n’y avait pas tant d’armées de corps à corps dans les rosters adverses. Une armée avec un Gandalf le Blanc pour apporter une lumière aurait apporté beaucoup plus à l’appariement et sur les parties. L’armée des Defenders of Pelennor apporte quand même un certain punch avec les combats héroïques gratuits tout en restant nombreux et assez solide. Ou alors une autre option aurait été les Defenders of Hornburg pour être très costauds sur les scénarios à objectifs. 

Mais on a essayé de trouver des listes qui plaisaient à chacun pour le tournoi. 

Barbecue : Je pensais, et c’était le sentiment général, qu’on avait eu des appariements douteux, avant de regarder de plus près par rapport à nos estimés (la fameuse matrice). Et à l’arrivée on a été ok, on devait par exemple gagner contre les USA et l’Allemagne, perdre contre la Belgique et la Pologne. La Pologne on a paniqué sur la liste Balrog-Guetteur pensant qu’il allait anti jeu avec ses gobs et les décors, oubliant de garder nos lames elfiques face au Nécro. Celui-là est raté. La Belgique on les affronte sur un scénario excellent pour eux, comme les tchèques au passage, le pairing sauvait les meubles. L’Allemagne on visait 2 victoires assurées et 4 50-50, on ne gagne qu’une partie de chaque, pari raté. Les USA c’est dur, l’appariement est quasi tout ce qu’on voulait, attirer Dale sur une table semi-ouverte que je l’accroche, embourber les Aigles avec les gobs, piéger leur Morgul avec notre Dale, mais les deux derniers matchs ne se sont pas passés comme prévu.

Le système de pairing cette année permettait surtout de choisir ou d’éviter des tables, très chargées sur cette édition. On a ainsi mis bien nos scoreurs, Dale sur les tables ouvertes, les gobs sur les semi ouvertes et Main Blanche sur les chargées. Sur ce paramètre décors, on s’est bien adapté. C’est aussi à prendre en compte pour la contre perf de Thranduil, ne choisissant jamais sa table.

Le roster justement. On est parti du principe qu’on avait 5 listes stables et éprouvées. Main Blanche et Dale se sont détachées vite, avec deux joueurs habiles aux manettes, nos scoreurs principaux. Ça a marché, même s’il manque une victoire à Dale (USA). Morgul et Défs du Gouffre, listes polyvalentes qui se sont dessinées au fur et à mesure des qualifs, bilan ok, manquent deux victoires à Morgul au vu des matchs up rencontrés, une aux Défs (Allemagne). Les gobs, tank par excellence, plutôt que les scouts d’Ugluk ou le Balrog, cela s’est décidé au dernier tournoi de qualifs et cela a payé, manque peut-être une victoire (Belgique).

Avec ces 5 listes rassurantes donc, on était prêt à prendre un risque sur la dernière armée du Bien, pour peu que ça serve le roster. À la 1ère deadline de rendu des listes, on a fini par se décider sur une Hommes de l’Ouest hyper risquée, Elessar Gandalf montés, 30 figs, sans bannière. J’avoue avoir beaucoup poussé pour celle-là et abandonné la Minas Tirith de prédilection d’Amandil qui apportait peu au pairing. Finalement la deadline est repoussée de quelques jours et on se replie sur la Thranduil, en comparaison moins risquée, qui contrera super bien les Hommes de l’Ouest, Osgi, Arnor et listes spéciales qu’on savait populaires à l’étranger (Aigles, Nécro). Le problème c’est que cette méta combattante n’était finalement pas si marquée, le manque de tir et de bannière a été extrêmement pénalisant, et Thranduil n’a jamais tiré son épingle du jeu.

Fléau : Thranduil et le full gobelins n’étaient pas adaptés, un balrog et un arnor auraient été mieux par exemple.
Le full gobelin a certainement souffert du temps long.
Thranduil n’avait pas moyen de coincer lors de l’appariement les listes qu’elle aurait pu contrer.

Il faudrait penser ce genre de roster en paires de listes voulues comme des contre pour coincer les listes adverses.

Decalogus : Notre roster manquait clairement de punch, HoT s’est révélé très compliqué à utiliser (particulièrement sans Legolas). Je remarque que, contrairement à d’autres équipes (mais c’est peut-être un faux-semblant), à chaque pairing, nous étions embêtés, ce qui n’est pas forcément normal. Mêmes les appariements pixels (selon nous), ne se sont pas sublimés en victoires de ronde. L’épisode particulièrement évocateur reste la liste Rise of the Necromancer, justement pour laquelle nous avions songé à HoT et complémentée par Defenders of Helm’s Deep. Cela nous permettait une victoire facile dans le cas où nous pouvions opposer les deux listes à la sienne, grâce aux elfes présents dans les listes.

Lors du pairing, un choix différent a été pris, menant à des résultats difficiles pour l’équipe. Globalement, nous prenions trop de risques dans les appariements, malgré le sacrifice de notre Pierre national, et c’est probablement dû à une erreur dans l’établissement de notre roster.

Amàndil : Globalement, ce qui nous tue, c’est le manque de préparation sur le pairing, qui a conduit à une mauvaise composition de roster. Et une fois cela fait, c’était compliqué à rattraper sur place même avec les meilleurs appariements du monde. Je pense que les notres étaient largement perfectibles, car on s’était absolument pas préparé à l’exercice qui est pourtant essentiel. Mais quoi qu’il en soit, ma liste était mal conçue pour le format, et c’est aussi une leçon collective : changer 2 ou 3 fois de liste à la veille du rendu, pour en déposer une dans une version peu testée, n’était pas une bonne idée. En soit, la liste n’est pas mauvaise. C’est une liste orientée combat qui peut manger beaucoup de phalanges.

Mais il manquait un point essentiel : un héros monté capable de créer de l’imprévisibilité par des mouvements de flanc, et suffisamment fort pour empêcher les gros héros adverses de se balader en sifflotant dans les arrières de ma liste, c’est à dire Legolas et probablement davantage de cavalerie. Sans lui, la liste était beaucoup trop prévisible et facile à manœuvrer pour des joueurs expérimentés. Si on ajoute à cela mon manque d’entraînement en amont, l’absence de bannière et une belle collection de mauvais match-ups à cause du roster mal conçu… C’était compliqué. Un MT équilibré que je maîtrisais bien, ou une compo plus éprouvée comme Arnor, ou une refonte de notre Defenders of HD pour me rendre Legolas auraient probablement fait mieux (en tout cas, pas pire). 

Conclusion

Gorbag : En tant que capitaine de cette équipe, ça a été agréable de la gérer. Une bonne entente s’est installée entre nous.

Là où nous avons pêché, c’est au niveau de la préparation. Nous ne nous sommes pas assez entraînés avec nos armées de manière générale. Nous n’avons pas fait d’exercice de pairing pour voir ce qui fonctionnaient ou pas. 

Il a été dur de réunir toute l’équipe à chaque réunion et je pense qu’on en a pâti un petit peu. Puis le changement de liste la veille de la date limite des listes n’a pas aidé également.

C’était une bonne expérience quand même mais clairement je suis déçu par le résultat et un peu énervé sur ma performance qui aurait dû être meilleure au moins contre l’Allemagne où l’erreur était facilement évitable. De manière générale, nous n’avons pas eu beaucoup de chance sur les appariements. On a quand même affronté 4 équipes qui finissent dans le top 10. Nous n’avons pas pu taper des petites équipes pour engranger des points et nous mettre en confiance en début de tournoi. 

De plus, nous avons affronté des équipes qui jouaient leur bon scénario contre nous. Et sur les rencontres serrées, les faits de jeu basculaient un peu plus souvent pour nos adversaires que nous. Mais ça fait partie du jeu, il faut l’accepter. En tout cas, je souhaite bonne chance à la prochaine équipe de France pour la Nations Cup! Je serai là pour les supporter et filer un coup de main si besoin. 

Barbecue : Même si le tournoi a été infernal et qu’on est passé proche de la catastrophe industrielle face aux tchèques, on est toujours resté soudé dans l’adversité. On a eu des défaillances individuelles c’est évident, mais le roster, les pairings, toutes les décisions étaient prises ensemble et en s’écoutant. La bonne nouvelle c’est qu’il n’y aura pas de pression particulière pour l’équipe de France NC de l’année prochaine et qu’en plus on vous lègue notre meilleur Quentin, remerciez-nous !

Decalogus : L’ambiance était incroyable, ce sont de véritables camaraderies qui se forment avec les équipes des autres pays. Je suis fier de notre équipe et du mental que nous avons affiché, même face aux écueils de cette compétition. Nous nous sommes bien amusés malgré tout. Et cela reste un point primordial dans ce jeu. Encore désolé à tous les français qui nous supportaient et espéraient une victoire de notre part, nous essaierons de faire mieux la prochaine fois !

Amàndil : Ce fut une belle expérience de self-control ! En tout cas, heureusement que l’équipe est restée bien soudée malgré les résultats et j’ai passé de très bons moments avec l’équipe, mais aussi avec la commu sur le Discord. Le match de ma marche vers la mort contre le Helm’s Deep 50 figs sur A la Mort, partagé tour par tour avec les suiveurs, a bien fait rire tout le monde, et au final, ces moments partagés (et cet article en fait partie) sont aussi plus importants qu’un résultat particulier : on veut donner aux gens l’envie d’y être et de faire mieux que nous ! Mon parcours a été beaucoup plus difficile que l’année précédente, mais j’espère que l’équipe de l’an prochain arrivera à faire beaucoup mieux que nous et à aller de nouveau chercher les plus hautes places, qui, clairement, sont à notre portée.

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1 commentaire pour “Pourquoi cela fait-il si mal ? Nation’s Cup 2025 – Varsovie”

  1. Merci pour cet article, c’était passionnant à lire.

    Dommage pour les autres commentaires qui n’ont pas pu être fait sur les différents match up, celui de la Moria et de WH auraient pu être très intéressant sur certains matchs.

    Big Up quand même !

    Sven Fireflie

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